Quand nous avons rendu visite à Nguyen Thi Phuong la première fois en 2017,elle était en classe 9 (troisième de collège). Phuong n’avait pas de père, sa mère travaillait ses 500m2 de rizières et fabriquait des corbeilles en jacinthe d’eau qu’elle vendait pour moins de 20.000 dongs par jour (soit 60 centimes d’euro). Phuong a toujours été une très bonne élève, et se faisait transporter sur le vélo de sa mère pendant toutes les années de collège car elle était née naine et avait des difficultés à se déplacer.
Il y a deux ans, en 2019, sa mère a eu un accident vasculo-cérébral et depuis reste paralysée d’un côté. La situation familiale sombrait dans une plus grande précarité et sans l’aide de sa marraine et de VNED, je ne savais pas si Phuong aurait eu la force de continuer à poursuivre ses études.
Mais voilà que cette année, malgré la pandémie, malgré l’état de faiblesse physique de sa maman qui n’a pas encore retrouvé l’usage de ses membres et de sa parole, Phuong nous annonça qu’elle a réussi son examen d’entrée à l’Université des Ressources en eau et de l’électricité de Hanoi, sous branche Informatique.
L’histoire de Phuong n’est pas unique parmi les enfants handicapés ou défavorisés que vous aidez, cher donateur, à travers notre association Vietnam les Enfants de la dioxine. Ils ont assez de volonté et de courage pour dépasser leurs conditions afin d’atteindre leurs rêves, mais ils auront besoin de votre générosité et de votre accompagnement que je sollicite ardemment en vous écrivant ces lignes.
Avec ma reconnaissance infinie pour votre aide passée, je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année en famille, en croyant profondément en votre soutien futur.
Sincèrement vôtre
Loan VO
Présidente de VNED