Prochaines activités en lien avec les conséquences de l'Agent Orange sur les populations affectées
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Nous vous invitons à suivre deux activités en lien avec les conséquences dramatiques de l'Agent Orange , dans le courant du mois d'octobre 2024 :
Nos corps empoisonnés – Marine Bachelot Nguyen – Cie Lumière d'août
Vendredi 4 octobre 2024 à 20h30 – à l'Atmosphère culturel Jean-Montaru, Marcoussis 91460
Ce théâtre documentaire, interprété en solo, est une œuvre poignante qui retrace la vitalité des corps blessés et contaminés par les tragédies de l'histoire, toujours en lutte et profondément optimistes. Une immersion dans l'histoire de Tran To Nga.
Exposition sur l'Agent Orange – par l'artiste Tram Anh
Du 1er au 13 octobre 2024 – à la Médiathèque Léo-Ferré, Marcoussis 91460
Cette exposition vise à sensibiliser davantage le public aux conséquences dévastatrices de l'Agent Orange sur les populations affectées.
Participation de VNED au mois parisien du Handicap 2024
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Les opérations chirurgicales de l'été 2024
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L’été 2024 au Viêt-Nam est marqué par des chaleurs extrêmes débutant déjà en mars rendant terriblement difficile la vie des familles ayant des enfants malades.
Une maladie cardiaque par exemple, est aggravée par la chaleur car le cœur doit pomper davantage. Ainsi RO Lan Chai, un garçon de 8 ans vivant à Gia Lai, se retrouve dans un quotidien pénible : il ne bouge plus, incapable du moindre effort car respirer est déjà pour lui un exploit. Fin 2023, on lui a découvert une malformation cardiaque : persistance du canal artériel. Lors de notre visite en janvier 2024, une discussion s’est engagée pour convaincre les parents de la nécessité d’une opération sans plus tarder (photo 1)
photo 1 photo 2 photo 3
Et ce mois de mai, le père a accompagné son enfant à l’hôpital de la faculté de Médecine de Hô Chi Minh Ville, pour des examens préliminaires (photos 2 et 3).Une opération est programmée à l’issue des examens, mais les médecins préconisent d’abord une supplémentation alimentaire de quelques semaines pour redonner des forces à un enfant dénutri et ainsi lui permettre de supporter une chirurgie lourde que représente une opération cardiaque.
Aujourd’hui, le sourire est revenu sur le visage d’un père et il éclaire également celui d’une petite fille de 5 ans, KPUIH Ut, à qui des doigts surnuméraires ont été enlevés, lui permettant une meilleure dextérité (photo 4 et 5).
photo 4 photo 5
Ut a été opérée le 20 mai des deux mains. Ce qui devait être une opération banale et confortable en France a été en réalité une aventure terrifiante pour cette famille des Hauts-plateaux : prendre un bus de nuit qui fait en 12h un trajet de 500km pour une famille de 4 personnes (père, mère, Ut et sa petite sœur) et rester à l’hôpital à vivoter dans les couloirs et se nourrir des repas en barquette sans savoir parler très bien le Vietnamien pour échanger avec le corps médical…
Heureusement pour les familles de RO Lan Chai et de KPUIH Ut, notre représentant sur place était présent sur tout le parcours, et prenait en charge documents, quotidien et logistique depuis leur départ du village jusqu’à leur retour (photo 6).
photo 6 photo 7
Dans une semaine, soit le 31 mai 2024, est prévue une opération orthopédique pour redresser les jambes à une petite fille de 10 ans, originaire de Tây Ninh (photo 7) : LE Ngoc Diem. Débordante de vie, elle est souvent freinée dans son élan par des chutes fréquentes dues à la faiblesse de ses jambes trop arquées. Fin mai, c’est aussi le début des vacances scolaires pour cette petite fille en classe 4, qui m’a promis de très bien étudier pour plus tard sortir de ses conditions difficiles: sa mère célibataire l’élève seule avec pour unique travail : la récolte des piments pour les gens du village.
Nos bénéficiaires ont souvent besoin d’opérations ou de traitements pour aller mieux. Si les opérations chirurgicales sont parfois partiellement prises en charge par l’assurance maladie, il reste cependant les transports, les repas, pour le parent accompagnateur et parfois pour toute la famille, et cet aspect suffit à effrayer les familles et entraîner des retards dans les traitements. Bien sûr, VNED est à leurs côtés tout au long de ce parcours éprouvant, et ce grâce à votre soutien précieux et fidèle !
Au nom de l’association, je vous adresse mes sincères remerciements et vous souhaite un bel été !
Solidairement vôtre,
Loan VO
Présidente VNED
GIA LAI, suite heureuse
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Les visites des bénéficiaires de l’association dans la province de Gia Lai en janvier 2024 ont laissé un sentiment de tristesse et d’incompréhension au plus profond de chacun de nous (cf VISITES A GIA LAI) : misère et maladie étaient quasiment dans toutes les demeures que nous avons visitées, les conditions de vie des gens dépassaient parfois même les limites de notre imagination.
Spontanément, quelques donateurs se sont mis ensemble pour cotiser à la construction d’une maison pour une famille triée sur le volet : la famille de RO Lan Nhâm, dans le village de Blut Roh, commune d'Al Bã, district de Chư Sê.
Rơ Lan Nhâm est un petit garçon né en 2021, atteint d'hydrocéphalie. Il est entièrement paralysé, grabataire et incapable de s'asseoir, souffrant de crises d'épilepsie fréquentes et nécessitant des soins constants. Sa mère ne peut pas travailler car elle doit s'occuper de lui, son père travaille comme journalier pour obtenir du riz car la famille possède très peu de terres et dispose de revenus irréguliers. La famille reçoit parfois de l’aide et achète alors de la nourriture pour le bébé, mais au quotidien, son alimentation se limite à des feuilles de manioc et des réserves de poisson séché.
La famille de 5 personnes (père, mère et trois enfants) vivait dans une maison extrêmement sommaire : sol en terre battue, les murs et le toit en tôle occasionnant une chaleur étouffante, pas de cuisine autre que deux simples briques posées par terre, mobilier réduit à un lit et une armoire dont la porte est cassée
La construction d’une nouvelle maison a débuté début mars, et le 5 avril 2024 a eu lieu la remise des clés. Une entraide entraînant une autre, nos deux représentants My Quyên et Thanh ont pu mobiliser leurs réseaux sur place pour doter la famille d’un lit et d’un ventilateur, voire d’une vache.
Comme dans un cercle vertueux, où une bonne chose en amène une autre, on peut espérer que des conditions de vie meilleures et le soutien bienveillant porteur d'espoir pour l'avenir qu’elle a reçu permettraient à la famille de Nhâm de vivre dans un environnement apaisé et bienfaisant.
Merci à vous tous de votre générosité.
Loan VO
Présidente VNED
Avril 2024
Tây Ninh, avant le départ du Génie du Foyer
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Chaque année, le 23e jour du dernier mois lunaire, les Vietnamiens fêtent le Génie du Foyer, appelé Ông Táo en vietnamien. Cet événement important est un signe de la fin de l’année lunaire.
A partir du 23 donc, le Têt est déjà à nos portes et tout ce qui est du quotidien s’efface, la population va vivre au rythme du compte à rebours pour les préparatifs.
Dans cette effervescence, la veille du départ du Génie du Foyer, nous partons pour Tây Ninh, province limitrophe du Cambodge, notamment pour le district de Bến Cầu, le plus petit des 6 districts de Tây Ninh mais aussi le plus peuplé et certainement le plus pauvre économiquement.
Dès le seuil de la première maison franchie, l’atmosphère fébrile des préparatifs du Têt qui nous imprégnait s’efface comme par magie. Ici, c’est un quotidien sévère, où l’on vit au jour le jour, avec parfois des maisons sans porte ni fenêtres et pourtant il y régnait une chaleur insupportable car le toit est fait de tôle qui vous enveloppe comme une chape. Avec parfois des grands-mères analphabètes qui élèvent seules leurs petits-enfants car ils ont été abandonnés par leurs propres parents à la naissance à cause de leur handicap. Avec surtout des enfants certes handicapés et démunis mais qui gardent espoir en un avenir meilleur.
Nous avons répertorié : des malformations cardiaques congénitales, des myopathies, des handicaps moteurs, des déficiences intellectuelles…
Nous avons rencontré : des parents simples mais aimants, des grands-parents âgés complètement dépassés par les soins à prodiguer à leurs petits-enfants, mais surtout des enfants courageux qui en veulent de toutes leurs forces.
Bến Cầu à Tây Ninh nous a ainsi frappé de plein fouet avec ses contrastes : d’une part le poste frontière de Môc Bai qui, une fois franchi, vous ouvre les portes des luxueux casinos du côté cambodgien où se rendent des cars entiers de touristes aisés venant des grandes villes, d’autre part des familles dénuées du nécessaire avec le handicap de leur enfant au quotidien. Chez elles, le Têt est un grand mot vide.
Loan Vo
Présidente
Février 2024
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